SIGNATURE D’EMPLOI DE TEMPS DANS LES ECOLES

SIGNATURE D’EMPLOI DE TEMPS DANS LES ECOLES
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Quand les syndicalistes de la synergie se ridiculisent

Les responsables de la synergie des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016  ont signé et publié la lettre circulaire N°002 du 04 mars 2021. Dans cette lettre,  ils invitent les enseignants à ne procéder à aucune signature jusqu’à nouvel ordre.

Dans la lettre, la synergie informe que  le phénomène est nouveau et n’a fait l’objet d’aucune commune communication pour expliquer aux enseignants les vraies raisons de cette démarche. Cet avis des syndicats est contraire à la volonté de l’administration scolaire, notamment l’Inspection générale, demandant aux Inspections pédagogiques régionales de l’enseignement secondaire de Bamako et de l’intérieur du pays de procéder à la signature des emplois par les enseignants en présence des Inspecteurs pédagogiques.  C’est quelques jours après le début de cette opération que la synergie est sortie de son silence pour appeler les militants à ne plus signer. Malheureusement pour la synergie, beaucoup de l’intérieur avaient déjà signé les leurs. D’ailleurs, bon nombre de ces derniers désapprouvent l’idée et crient à un complot contre eux. Selon eux, cette option des leaders de la synergie vise à protéger les enseignants des grandes villes qui, souvent, se partagent des horaires de géographie et d’histoire, du fait de la forte concentration des enseignants en ville. Contrairement à ceux de la ville, des preneurs sont recherchés sans succès pour cette même discipline dans les établissements de l’intérieur, pendant qu’ils perçoivent les mêmes salaires. Quelle discrimination ! En effet, des sources proches du département nous informent que l’opération consiste non seulement à confirmer le nombre des heures supplémentaires, mais aussi la vérification de la présence personnellement enseignant sur place. Quoi de bien normal. Cependant, il se trouve que nombreux sont les syndicalistes et proches qui ont des emplois de temps, presque vides. Pire, d’autres ne sont même plus en classe. De ce fait,  ces derniers se verront entre le four et moulin, quand il s’agit de présenter un emploi de temps.  Ces réalités font mal aux enseignants de la brousse, qui aspirent faire aussi un séjour dans les grandes villes. Beaucoup d’entre eux pensent que la mobilité des enseignants doit être fonctionnelle et pour d’autres, désengorger la ville de Bamako, en redéployant certains enseignants à l’intérieur du pays, afin d’appuyer certains de leurs collègues chargés jusqu’au cout.

N’Golo Coulibaly

 

Mali Coura Media