PROLIFERATION DES CLUBS DE SOUTIEN
L’opportunisme a la vie dure au Mali
Comme c’est perfide de voir apparaitre ces mouvements de soutien, les clubs des amis, les mouvements associatifs à la moindre occasion. L’opportunisme et l’hypocrisie semblent être un vilain défaut de certains de nos concitoyens et il est temps qu’on y mette un terme.
Et si le problème du pays ne venait pas que seulement du récipient ? Ces fameux mouvements de soutien, ils se font et se défont comme une trainée de poudre. Hier c’était dernière le président ; aujourd’hui le Général ou le Colonel, demain ailleurs pour le législateur, mais jamais en faveur du pauvre gars qui se fait déposséder de ses bien. Ces mouvements ne voient jour que quand l’anarchie se crée ou quand on veut tirer profit d’une situation ou d’une personnalité du moment. Et pourtant pas faute d’opportunités d’appui aux choses essentielles.
Si l’on avait réellement conscience des problèmes urgents de notre pays, l’on ne s’attardera pas sur des futilités, allant dans le sens d’un intérêt quelconque contraire à celui de la prospérité de ce pays. Mais comme les « rois déchus » ont de l’argent à dépenser pour préserver leur place, on ne se priverait surtout pas d’en grignoter par le biais de ses mouvements de soutien. Après tout, c’est des pécunes du contribuable et il faut impérativement que le roi retrouve sa place. Le comble serait que toutes les lettres de l’alphabet n’échapperont pas par la vague de création de ses mouvements par opportunisme. De A à Z, de Kayes à Kidal, l’occasion ne manquera surtout pas car le Mali dans sa grandeur s’asphyxie de jour en jour par des mouvements dissimilés toujours sous le pseudonyme de “Maliko“. Et quand il n’y a pas de détrônement, il faut bien un appui au bien certainement futur protagoniste d’un siège favorable. Mais sachez que » l’opportunisme à court terme échoue toujours à long terme » et pas très étonnant de voir ces mouvements de dimanche disparaitre au fil du temps. Mais que cela ne vous surprenne guère, il renaîtra toujours de leurs cendres. Pas avec le même mouvement certes, mais avec les mêmes personnes. Ici au Mali, « rien ne se perd, rien ne se gagne, mais tout ce transforme ». Il n’y a pas débat quant au caractère éphémère de ces “fameuses combats par occasions“, et n’accusons pas moins les politiciens ni les autres pour des fautes qui auraient pu être évitées. Toujours à se jeter les fautes et nous n’en sommes pas moins exempts.
La rédaction
