Le Service des Eaux et Forêts à l’heure du Malikura
la Politique nationale de protection de l’environnement démarre sur les chapeaux de roues !
À l’heure de la transition, la Direction nationale des eaux et forêts est sur tous les fronts sous le leadership de Modibo Koné, ministre de l’Environnement de l’Assainissement et du Développement durable.
C’est pour la protection de l´environnement, la sauvegarde et la vulgarisation de la flore, de la faune, des espèces aquatiques, de l´air et de la nature dans son ensemble et dans ses plus petites expressions qui puissent exister dans ce pays. C´est dans ce cadre que ses services compétents se sont attelés à l´élaboration des outils à la fois techniques, juridiques et administratifs en matière de conservation des eaux et des sols ; de lutte contre la désertification ; de gestion durable des zones humides, de la faune, de la flore ; de préservation de la biodiversité, des ressources forestières et fluviales ; de promotion et de valorisation des produits de la forêt et de la faune et d’assurer la coordination et le contrôle de la mise en œuvre de la Politique nationale de gestion, de protection de l´environnement, de l´écosystème et de développement agricole.
A la direction générale des eaux et forêts, avec une amazone de la nature comme Commandant de bord, l´Inspectrice générale Kanouté Fatoumata Koné, entourée d´une équipe de techniciens pétris d´expériences et rompus à la tâche, l´air, la flore la faune et la pluviométrie font humer une atmosphère, un environnement fleurissant d´espérance. Ce qui permet au Secteur de prendre l´ascenseur et occuper une place de choix au lieu de figurer en Parent pauvre dans le processus d´édification d´un Mali nouveau.
L’Heure du Malikura qui vient de sonner à la faveur de l´avènement du Gouvernement de la transition sous le magistère du colonel Assimi Goïta, le service des Eaux et Forêts, grâce aux instructions et orientations du ministre de l´Environnement, de l´Assainissement et du Développement durable, Modibo Koné, multiplie sur le terrain des actions concrètes. Partout, dans le monde rural, des projets d´accompagnement matérialisant la Politique gouvernementale en vigueur. Un vaste plan d´actions innovantes dans tous les domaines relevant à la protection de l´environnement et à la préservation de la Nature. En la matière, il s´agit des actions et services à l´effet immédiat et contributeur ou catalyseur direct sur la préservation de l´environnement, le support naturel, l´espace vital et nourricier de tous les êtres vivants sur terre dont l´Homme. En effet, le long
chapelet des grandes réalisations, initiatives et formations entreprises par l´équipe de Mme Kanouté Fatoumata Koné, cette femme battante pour la survie de notre environnement. Parmi les objectifs figurent: le respect et la bonne application des textes régissant le secteur forestier ; un diagnostic objectif des contraintes liées au bon fonctionnement du service (déficit en moyens humain, matériel et financier) ; une réadaptation des missions du service au contexte actuel d’insécurité avec l´instauration d´une stratégie nationale de reboisement par l’introduction et la pratique d’un plan de reboisement sécurisé impliquant tous les acteurs et partenaires traditionnels (Populations riveraines, ressources forestières et fauniques, société civile, Collectivités Territoriales, partenaires techniques et financiers, ONG, Personnes ressources, particuliers, Représentants de l´État) ; une gestion rationnelle du personnel d’encadrement en fonction des réalités du terrain par la création des brigades de lutte contre le braconnage, la mise en place d’un vivier de formateurs à l’issue des sessions de formation des formateurs dans la lutte contre braconnage avec l’appui de l’ONG internationale Wild Foundation ; la mise en place d’un dispositif opérationnel de gestion efficace des ressources forestières et fauniques à travers les résultats des inventaires du Système d’Information forestier (Sifor) et la création d’un portail d’échanges entre les structures de développement et celles des recherches scientifiques et techniques dans le domaine de l´environnement, la promulgation de l´esprit et la signature d’un cadre de partenariat public privé dans la gestion de la faune et de son habitat et des ressources forestières comme le projet de protection des éléphants du Gourma.
La multiplication des concessions forestières concourant à l´élaboration de nouveaux plans d’aménagement avec, à l´appui, de vastes projets d´activités et de partenariat pour et avec les Populations riveraines et dans les domaines de la gestion efficiente, de l´exploitation, de la vulgarisation et de l´utilisation règlementée des ressources locales.
Une prise en compte de la dimension genre dans la gestion technique, administrative voire politique des postes de hautes responsabilités professionnelles.
La mise en œuvre effective du vaste projet de création d’un parc animalier à Tienfala en partenariat avec la Société d’rxploitation forestière et animale du Mali (Sefam). Un projet axé principalement sur l’introduction dans ledit parc animalier des nouvelles espèces animales dont le buffle (8 têtes), la girafe (2 têtes), le zèbre (7 têtes), l’Impalas (13) et le nyala (14).
La concession du bloc Fina de la Reserve de biosphère de la boucle du Baoulé (Rbbb) à l’ONG Biodur Sahel pour la valorisation du patrimoine naturel de la zone.
La création d´une valeur ajoutée via valorisation de l’apport du secteur forestier. 12-Au plan économique, la promotion et la valorisation des produits forestiers non ligneux (Pfnl).
L’institutionnalisation à la Direction nationale et des grands Services rattachés le rassemblement de tous les Cadres et Personnels au mat pour la montée des couleurs tous les lundis à 07 h 30 MNS. C´est pour inspirer ou manière de contribuer activement au processus de retour progressif chez les jeunes cadres du Mali nouveau un véritable élan de civisme et de responsabilité au sein du service.
-L´Organisation, au sein de la Direction nationale, des cérémonies funèbres pour accompagner dignement et fraternellement des agents décédés en activité.
L’adoption d’une économie verte et résiliente face aux changements climatiques par le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable à travers la Direction nationale des eaux et forêts.
Face à l´avancée du désert et pour circonscrire le phénomène de sécheresse, le reboisement se pose en un devoir civique et de patriotisme.
D´où le lancement d´une innovante Stratégie de développement durable axée sur le reboisement qui s’articule sur, entre autres: la communication et la sensibilisation des Acteurs sur :
– l’utilisation des essences utilitaires (essences autochtones hautement appréciées par les Populations de par leurs intérêts médicinaux, économiques, culturels et écologiques)
-la clôture des parcelles reboisées ;
-l’arrosage et la surveillance des plants pendant au moins 2 ans;
- La réalisation des plantations d’essences utilitaires par région et dans le district de Bamako;
- La réalisation de 75 ha de plantation répartis dont six (6) ha de bosquet dans six (6) régions à raison d’un (1) ha par région (Tombouctou, Gao, Kidal, Ménaka, Taoudéni, Nioro) avec l’apport de la pluie solide, quatre (4) ha dans les régions de Dioïla et San, quinze (15) ha dans les régions de Mopti, Ségou et Koutiala, cinquante (50) ha dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Bougouni et le district de Bamako;
- La recherche de partenaires techniques et financiers pour appuyer les activités de reboisement programmées à l´échelle nationale;
- Le suivi-évaluation des projets en cours d´exécution».
En outre, il y a plusieurs autres acquis enregistrés dans le secteur et les sous-secteurs. Sur ce plan, on peut citer 446 missions effectuées sur le terrain aux fins de diffusion et de vulgarisation des textes législatifs et règlementaires en matière de gestion des ressources forestières et fauniques et des aires protégées répertoriés à l´échelle nationale ; 4.894.599 plants produits, avec toutes espèces confondues; 2.709,054 ha de surface reboisées ; 173 autres plans d’aménagement et de gestion en cours de réalisation; 27.757 ml de cordons pierreux érigés ;336 ha de mise en défens ; 185 ha de Zaï, 1108 ha de demi-lunes, 110 107ml de digues/ diguettes filtrantes; 27,95 ha de protection biologique des berges ; 162 ha de fixation mécanique de dunes; 1264,76 ha de terres dégradées ; 532 ha de régénération naturelle assistée (RNA) ; 14 ha de placers.
Il y a, en perspective, des vastes projets de création et d´amélioration des conditions d’une gestion futuriste par la mise en place très prochaine d’une Direction Générale des Eaux et Forêts en lieux et place de la Direction Nationale. Ce, en y instaurant un système d´encadrement omniprésent et omnipotent sur toute l’étendue du territoire national où plusieurs sous-directions nationales seront créées.
Il y a également la décision d´ériger le Sifor en un Centre de gestion de l’information forestière (Cgif), la finalisation des travaux d´aménagement requis du Parc animalier de Tienfala et l’introduction de 599 spécimens d’animaux sauvages en provenance de l’Afrique du Sud par la Sefam.
Tels sont les axes prioritaires des sacrifices consentis et des efforts en cours à l´actif du Service national des eaux et forêts, sur instruction de la Direction nationale pour accompagner le programme de Refondation nationale axée sur des profondes réformes politiques engagées par le Gouvernement de la transition mobilisé autour des visions politiques du colonel Assimi Goïta pour un Mali nouveau ou «Malikura».
Mai Diallo
