CANDIDATURE DE SEYDOU MAMADOU COULIBALY: Pourquoi les Maliens doivent s’en méfier ?
Inconnu sur la scène politique nationale du pays, la candidature de Seydou Coulibaly, l’un des premiers à se déclarer pour la présidence de la République, mérite une réflexion approfondie pour éviter une éventuelle erreur à commettre.
Après avoir fait irruption sur la scène politique, l’ancien bénéficiaire des plus gros marchés du régime IBK continue à sillonner le pays. Soutenu ou pas par les anciens dignitaires du défunt régime, l’homme semble avoir une assurance de quelqu’un. Ses agissements actuels sur le terrain politique confirment cette thèse.
Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que personne n’est sans savoir que le président directeur général de CIRA est candidat à la future présidentielle. Déjà, il se fait renforcer par les multiples sorties médiatiques et celles de terrain, à l’intérieur du pays, pour aller vers les populations. Aussi, les médias sont utilisés pour redorer son blason, mais cela semble être une peine perdue pour celui qui connait les relations entre l’homme et le pouvoir déchu. Il faut le dire, ce candidat fait partie de ceux-là qui ont englouti le Mali pendant les sept ans d’IBK. Très proche du fils du président IBK, Karim Kéita, le futur candidat a exécuté plusieurs marchés publics qui restent à désirer et dont certains sont cités dans les documents de vérification et d’audit.
Depuis un certain temps, des informations des marchés de milliard F CFA de gré à gré circulent dans la presse. Des marchés octroyés à Cira Immo pour peindre 30 maisons.
Selon nos informations, les bâtiments concernés, en attente d’attribution dans le cadre du programme de construction de logements sociaux, avaient été réalisés et livrés à l’OMH par plusieurs promoteurs pour certains depuis plus de 3 ans, et avaient subi des dégradations causées par l’effet d’intempéries. Pourtant, des proches du candidat crient à une cabale médiatique et informent qu’en effet, le marché relatif aux travaux de remise en état et de peinture des logements sociaux de Bamako et de certaines localités de l’intérieur, initié en 2019 suite à une décision prise par les autorités de procéder à la remise des clés des logements, a permis en réalité la remise en état et la reprise de la peinture de 4 100 logements sociaux dont 3 865 logements à Bamako (N’Tabacoro) et non 30 logements. Cependant, il est important de souligner que plusieurs marchés avaient été attribués à Cira Immo et l’exécution de ces marchés doit être étudiée. On ne peut pas confier tout un pays à quelqu’un qui n’a pas su exécuter correctement un marché public.
La Rédaction