Avant-projet de constitution
Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ?
C´est parti pour de bon cette fois-ci. Ce qui a été impossible sous tous les régimes de l´ère démocratiquement mis en place est en passe d´être acquis sous le Gouvernement de transition. A savoir la dotation du Peuple malien d´une nouvelle Constitution devant être élaborée en lieu et place de la loi fondamentale de février 1992. C´est dans ce cadre que s´effectuent actuellement de vastes campagnes de vulgarisation de l´avant-projet de Constitution qui sera soumis à un référendum courant 2023 prochain.
Courant ce mois d´octobre, les membres de la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution ont multiplié des rencontres avec les autorités des institutions du pays. C´est pour fournir de larges explications à tous les sur la teneur effective du texte portant ´‘avant-projet de Constitution´´.
En effet, après le Président de la transition, le colonel Assimi Goïta, ce fut le tour des responsables de la classe politique et de la société civile et du Conseil national de Transition (CNT) d´être entretenus à ce sujet.
L´objectif est d´amener toutes les sensibilités dirigeantes d´aider à la large diffusion de l´avant-projet constitutionnel auprès des Populations. C´est pour amener celle-ci à lire et à bien comprendre le contenu du document en question.
D´ores et déjà, il faut tirer le chapeau aux autorités de la transition en place dans ce cadre. Ce, en ce sens que sous tous les précédents régimes démocratiquement mis en place, il y a eu de tentatives de changement de la constitution de 1992. Du Président Konaré à IBK en passant par ATT. Tous ont voulu, d´une manière ou d´une autre, procéder à un changement de cette Constitution au profit d´une nouvelle loi fondamentale. Ce, dans la mesure où celle en vigueur contient des insuffisances ou se trouve dans le besoin d´adaptation avec les nouvelles exigences du pays. Il y a aussi le paramètre de mise en application de certaines recommandations de l´Accord d´Alger qui n´y étaient pris en compte ni formellement ni dans l´esprit des textes rédigés par les législateurs respectifs.
C’est réel, tout porte à croire que cette fois-ci, la majorité écrasante du Peuple malien est favorable à ce projet de révision de la Constitution en vigueur. Que l´on soit de la classe politique, de la société civile, des institutions, de l´intérieur ou de l´extérieur du pays, il y a une intention d´ adhésion quasi unanime qui se dessine autour des autorités de la transition dans cette perspective.
Ce qui présage déjà un vote favorable à l´issue du prochain référendum. Toute chose ouvrira ainsi une nouvelle page de l’histoire démocratique du pays.