ELECTION AU CONSEIL MALIEN DES CHARGEURS CMC

ELECTION AU CONSEIL MALIEN DES CHARGEURS CMC
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le Président sortant fauteur de troubles

Installer une administration provisoire au Conseil malien des chargeurs (CMC) est contre démocratique, a quoi bon d’aller en élection si le perdant peut annuler les votes. Au mali on tendance de voir ces feuilletons de contestation dans les deux dernières années partout où ce passer les élections. A quoi vaux une élection au Mali. Comme ce fil le cas au Patronat du Mali, à l’Union des Coton culteur du Mali et aujourd’hui CMC.

Les élections consulaires pour le renouvellement des organes d’administration et de gestion du Conseil malien des chargeurs, qui se sont déroulées le samedi 30 octobre 2021, ont engendré du contentieux que le perdant Babalaye Daou à porte plainte pour non-respect des conditions d’organisation qu’il s’agit : faire communiqué sur au moins trois journaux sur la tenue des élections ; payement d’une caution par les  membres votant. Une allocution que son adversaire, Bourama Mounkoro justifie comme faux. Selon lui le communiqué a été publié par le journal Indicateur de Renouveau, Aujourd’hui et  Malijet. Rappelons qu’en application de ce principe, Babalaye avait passé 14 ans à la tête du CMC pour deux mandats prévus, chacun, pour cinq ans. C’est parce que le premier s’est prolongé durablement à cause d’un contentieux électoral resté pendant devant les tribunaux assez longtemps.   C’est ce qui est arrivé lors des dernières élections du CMC et le mandat finissant n’avait donc commencé qu’après le dernier épisode du feuilleton judiciaire.

Par cette décision d’installation d’un collège transitoire, on a l’impression que l’Exécutif s’arroge le droit de se substituer à la justice, seule en mesure d’annuler un scrutin qui s’est déjà tenu. Et si annulation il y avait, des enseignements devaient en être tirés et les responsabilités situées.

Après la saisie du tribunal administrative de Bamako par le président sortant et candidat. Le jugement en référé N°454 du vendredi 29 octobre 2021 a été rendu. Le président du tribunal administratif a ordonné « la reprise du processus électoral et l’établissement de nouvelles listes de candidatures ». La commission électorale  a organisé l’élection du 30 octobre. Une l’élection qui a été emporté haut la main par Bourama Mounkoro liste A avec 267 voix gagnées contre 10 pour la liste B de Babalaye Daou. Dans ses conditions le Mali risque de ne  plus avoir des élections puis qu’à chaque élection le même scénario.

Maï Diallo

Mali Coura Media