REDECOUPAGE ADMINISTRATIF ET TERRITORIA: Pari gagné pour les autorités de transition ?
Depuis le 20 février dernier, les autorités du Mali ont adopté le projet de loi portant découpage administratif. Désormais, le Mali compte 19 régions, 156 cercles, 66 arrondissements, 19 régions et 12 712 villages.
Ce projet de découpage existe dans les affaires publiques depuis plusieurs années. Des défunts présidents Amadou Toumani Touré à Ibrahim Boubacar Kéita, beaucoup de tentatives ont échoué. Cette fois-ci semble être la bonne, puisque voté par le CNT depuis le 20 février dernier, avec cent vingt-sept (127) voix pour, zéro (0) contre et une (1) abstention.
En dépit de quelques manifestations dans certaines localités du Mali, la majorité de la population semble approuver le projet et il n’attend que sa promulgation par le président de la République, le colonel Assimi Goïta.
Cependant, l’arbre ne doit pas caché la force. Ce vote a entrainé dans quelques localités, telles que Gao, une grogne. En la matière, des grognes ne finissent pas, surtout la répartition de localités sur le plan territorial. Comme attendu, une plateforme des organisations de la société civile dénommée « Sauvons Gao » demande le retrait d’un projet divisionniste de tout le circuit.
En plus, il y a des mécontents dans le cercle de Yorosso, particulièrement le village de Mahou, où les populations désirent se repartir dans le cercle de Koury, à seulement de 37 km, au lieu d’être à Yorosso, distant de 57 km. Ces quelques cas sont parmi les rares difficultés auxquelles les autorités doivent trouver des solutions avant de procéder à la promulgation de la loi. Ce projet de constitution reste un coup d’essai et demeurera un coup de maitre s’il réussissait. Il est aussi le gage de l’ouverture d’un boulevard pour la réussite du référendum qui profile à l’horizon.
Dramane Siaka