MAHMOUD DICKO ET LA TRANSITION
Les rêves brisés ?
Ceux qui pensaient que l’ancien président du Haut Conseil Islamique du Mali, Mahmoud Dicko, allait demander le départ de telle ou telle autorité sont en train de déchanter. Pour preuve, beaucoup de politiques sont restés sur leur faim à la sortie de la séance de prière du guide religieux.
On se rappelle, dès l’annonce de cette cérémonie de lecture de Coran, les réseaux sociaux ont été inondés par des individus souvent malintentionnés pour certainement grossir une prétendue tension entre l’homme fort de Baco-Djicoroni et les autorités de la transition. Parmi eux, les dignitaires de l’ancien régime d’IBK et certains de ses partis collaborateurs politiques, mecontents de la gestion actuelle de la transition, parce qu’un gouvernement dirigé par des éléments du M5. N’eut été l’intelligence de l’imam Dicko, cette cérémonie de lecture de Coran serait une sortie politique, parce que récupéré par des politiques pour induire l’homme en erreur. C’est pourquoi parmi les premiers arrivés figuraient les cadres de la coalition pour une transition réussie, dont l’ancien ministre Amadou Koïta. Sortis nombreux, ils attendaient de la bouche du guide la démission du président de la Transition le colonel Assimi Goïta ou de son Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga. Malheureusement, à la grande surprise, en dehors de la lecture du Coran, l’homme de Baco-Djicoroni a fait l’historique de son rapport avec les régimes précédents et a demandé l’indulgence de la communauté internationale à soutenir davantage le Mali, pour sa stabilité.
N’Golo Coulibaly