Kanadjiguila : Awa tue sa coépouse et son garçon
Awa Haïdara, c’est son nom. C’est elle a causé la mort de la deuxième femme de son mari et le garçon de cette dernière. Ces phénomènes qui dépassent l’entendement ne cessent de réaliser sous nos cieux. On se croirait dans une tragédie de Jean Racine. Mercredi matin, Awa Haïdara, trentenaire et troisième femme de son mari, a arrosé avec l’eau chaude sa coépouse, qui portait sur ses pieds l’enfant. Elle a donc réagi comme le jardinier dans son jardin.
De sources concordantes, elle serait en bons termes avec tout le monde dans la famille. La surprise fut grande pour tous à la tombée de cette information ahurissante. Le garçon et sa mère ont eu plus des 95% du corps de la femme et celui de l’enfant ont été gravement endommagés. Admis à l’Hôpital Gabriel Touré sur le champ, la petite âme a succombé à ses brûlures le lendemain jeudi. Sa mère l’a rejoint le dimanche 7 mars 2021.
Méchanceté gratuite, folie ou imitation des acteurs des feuilletons ? C’est du moins la question que l’on se pose au regard de cet acte ignoble, cette animosité des siècles précédents. Les gens ont l’habitude de voir la jalousie de la femme se manifester par la mauvaise mine, des altercations prolongées ou courtes, mais cette Awa vient de montrer ce dont elle est capable quand ce défaut pousse des racines en elle.
Voici le comportement de cette criminelle qui était convaincue que « Une mère ne meurt jamais ; elle cesse seulement d’être visible ». « Je suis maman, je donne tout et je fais tout», disait-elle aussi. Oui, Awa fait tout car elle vient de mettre fin aux jours de deux âmes en une seule action. Une réaction digne des sciences fiction ! « O Allah ! Pardonne-moi tous mes péchés, les plus bénins comme les plus graves, les premiers comme les derniers, ceux commis en public comme ceux commis en secret », laissait-elle entendre. Elle aurait donc commis des actions extrêmement sales pour assouvir ses ambitions sinistres. En attendant le sort qui lui sera réservé, Awa la vipère est pensionnaire à la prison des femmes de Bollé. Auparavant, elle avait séjourné en prison pour avoir poursuivi une aide-ménagère avec le pilon.
Bazoumana KANE
Source : L’Alerte