Dissolution ou diminution du nombre des partis :

Dissolution ou diminution du nombre des partis :
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Qui veut induire le régime Goïta en erreur ?

 

Les partis politiques sont consacrés par l’article 158 de la Constitution du 22 juillet 2023 et la Charte de partis politiques. De nos jours, des manœuvres sont en cours pour dissoudre ces partis ou, tout au moins, diminuer leur nombre. Une situation qui pourrait coûter cher au pouvoir en place.

Faut-il le rappeler, le multipartisme intégral et la liberté d’expression sont des droits chèrement acquis suite aux évènements de mars 1991. En lieu et place de leur dissolution, les Assises nationales de la refondation ont demandé la diminution de leur nombre.

La dissolution des partis chez nos voisins du Burkina Faso et du Niger est l’élément déclencheur de cette situation jugée inopportune par bon nombre d’analyses. Pour notre pays, à défaut des élections, la priorité numéro 1 reste le secteur de la sécurité, vient ensuite la lutte contre la corruption. Cette question de dissolution ou de réduction du nombre des partis est un faux débat.

Au Mali, sur les 300 partis, plus de la moitié soutient le pouvoir en place.

Ces partis font un apport inestimable pour la réussite de la transition en cours.

C’est regrettable de voir des gens qui se disent soutiens de la transition (de surcroît chefs de partis) scander la dissolution des partis. Pour les observateurs de la scène politique, la plupart de ces gens sont des « déchets » de la politique malienne. Des jeunes qui n’ont pas pu émerger en politique sont parmi ceux qui prônent la dissolution des partis. C’est juste une question d’intérêt personnel. Ils pensent qu’en remettant le compteur à zéro, ils peuvent se faire une place.

Il faut le dire, cette transition a déjà souffert. Travailler à la stabiliser reste la meilleure option. Il ne sert donc à rien d’induire ces sauveurs de la nation en erreur.

Dramane Siaka

Mali Coura Media