Coopération militaire : Paris contre la venue au Mali des forces Wagner !
Encore des brouilles entre Paris et Bamako. Et pour cause, les rumeurs parce que la Russie a démentie ce mercredi 15 septembre toute discussion avec le Mali de la venue des russes sur le sol malien. Ce qui fait courir Paris sur le soit disant venue de la société Wagner de la Russie au Mali après la révélation de l’agence Reuters qui ont suscité une réaction très vive de la part de la France qui ne peut se justifié. Selon un article du TV5MONDEAFP « Wagner combat en contrat avec des gouvernements et des firmes étrangères. Pas avec le gouvernement russe, qui ne reconnait pas sa légalité. Ce qui n’empêche pas que Wagner intervient sur les terrains intéressant la géopolitique de Poutine, et en étroite coordination avec l’armée russe et le ministère de la Défense russe ».
De tout fois, le Prémier Ministre Dr Choguel Kokala Maïga a indiqué qu’au regard de l’annonce du départ de la force Barkhane, les autorités ont engagé une réflexion sur un éventuel plan B pour pouvoir rétablir l’autorité et la souveraineté de l’Etat sur l’ensemble du pays. C’est après l’article de l’Agence de presse britannique Reuters sur l’envoi éventuel au Mali de mercenaires russes du groupe de sécurité Wagner. Mais ceux qui faut savoir qu’après le changement du 18 août 2020 sinon bien avant, il y a des partenaires qui ont décidé de quitter pour se replier sur d’autres pays. Il y a des zones qui sont abandonnées et qu’il faut occuper aujourd’hui pour ne pas laisser la place au vide. Ce qui suscita des vives préoccupations du côté de Paris dont les Autorités ont fait savoir que cette forme de coopération de Bamako avec Moscou serait de contrenature ; car, depuis 8 ans la France soutient le Mali tant militairement et humainement que financièrement et diplomatiquement face aux terroristes. Le Ministère des Armées et l’Etat-major Général de la France ont réagi tour à tour par voie de presse et par voix officielles.
Mais les autorités de la transition Malienne ne veux plus qu’on les dictes ceux qu’ils faut faire et le président de la Transition a été claire et précis avec la CEDEAO qu’on ne peut plus accepter d’être interdits d’accéder à certaines zones au prétexte que ce sont des zones d’entraînement d’autres forces partenaires », a précisé Choguel Maiga ajoutant que cette situation ne peut pas continuer. Il a en outre, ajouté « on ne peut pas nous interdire d’acheter du matériel avec un pays avec lequel on a un accord parce qu’un autre ne veut pas. On ne peut pas nous empêcher d’envoyer des gens pour être formés dans un pays donné parce qu’un autre pays ne veut pas». Rappelant que la mission de l’intervention des forces étrangères est de lutter contre le terrorisme et d’aider l’Etat malien à rétablir son autorité sur l’ensemble du territoire , Maiga a regretté que le terrorisme s’est étendu et l’autorité et la souveraineté de l’Etat ne sont toujours pas restaurées. Au regard de toutes ces situations, nous estimons qu’il faut qu’on ait la possibilité de regarder vers d’autres horizons, qu’on élargisse les possibilités de coopération pour maîtriser notre défense nationale. Ce n’est pas plus compliqué que ça naturellement tout ce qui est changement est difficile à accepter, mais il n’y a rien d’autre derrière », a déclaré le chef du gouvernement malien.
Maï Diallo