Réseau des journalistes sur l’environnement : Mission d’information du grand public sur les questions environnementales
La maison de la presse de Bamako a abrité ce mercredi 10 octobre 2021, une conférence de presse initié par le Réseau des journalistes sur l’environnement. Au présidium M Cheick amadou Dia du réseau, Ibrahima Dionkoloni Coulibaly, et M Djibril Diallo technicien des questions environnementales.
A l’occasion de la Cop 26 se tenant à Glasgow sur les terres Ecossaises, le réseau des journalistes environnementales à initiés une conférence de presse dans le but d’informer le grand public sur les questions environnementales et aussi sur la non participation des medias maliens à Glasgow.
Pour M Dia, cette année a été marqué par l’absence des medias maliens sur place et les manques d’informations sur le déroulement du cop 26 qui, il souligne dont le thème touche énormément les enjeux de notre pays ; la lutte contre la désertification.
« Nous sommes un réseau unificateur regroupant tout ceux qui œuvre pour la préservation de notre environnement et nous sommes plusieurs communiquant allant a ce sens » dira M Ibrahima Dionkoloni Coulibaly. Pour lui, avec plus de 20 ans d’existence et notamment une organisation à but non lucratif,“ nous sommes une voix de transmission“ pour les cop et notamment celle-ci qui se tient à Glasgow où d’importante fonte de glace est constaté.
Pour M Coulibaly, le thème de cette année qui est la lutte contre la désertification concerne particulièrement le Mali et l’information à cet égard est vitale surtout pour un pays comme le notre à majoritairement illettrés. A l’en croire, c’est le comble qu’aucun organe de presse malienne n’ait été invité à l’occasion vu que 100millions de franc sont débourser chaque année pour l’organisation de ces genres d’événements.
Il a singulièrement mis l’accent sur les chiffres dévastateurs de la déforestation qui touche plus de 80% de notre foret. Les coupes abusives continuent toujours de sévir sans aucune clarification des autorités concernées et à en croire M Coulibaly même avec des milliards déboursés dans cette lutte, jamais de résultats probants n’a été constaté. Autre fait marquant, plus de l’équivalent de 26 terrains de football disparait chaque minute dans le monde à cause de cette coupe abusive de bois.
Djibril Diallo spécialiste en question environnementale salue le réseau pour sa promptitude car pour lui, la réaction du réseau au moment de la tenue de ce cop devient une pro activité qui devrait interpeller les autorités sur la non-participation des medias maliens au cop 26. Il a souligné que le mali s’est longtemps appuyer sur la densité de sa forêt, une faune très conséquent et surtout une pharmacie efficace avant le développement de la médecine moderne.
Il a rappelé la régulation de la coupe des bois à l’époque et le contrôle des feux de brousses et encore pour M Diallo, « nous assistons à une dégradation sauvage de notre foret qui est une conséquence de l’utilisation abusive et non prise en charge des politiques de plantation d’arbre ». Il a surtout attiré l’attention des populations sur l’importance de la préservation de la forêt et notre rédévabilité sur cette nature. Des exemples comme l’utilisation exclusive du bois dans la fabrication du pain a été évoqué, “nous sommes aujourd’hui dans la dénonciation et il faut que le gouvernement prennent au sérieux les journalistes qui militent en ce sens“. Et continuent « pas de développement, sans foret productrice pas de pluie ».
Sidy SOW