REDUCTION DU TRAIN DE VIE DE L’ETAT, RESPECT DE LA CHARTE DE LA TRANSITION

REDUCTION DU TRAIN DE VIE DE L’ETAT, RESPECT DE LA CHARTE DE LA TRANSITION
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Les promesses non tenues de Dr Choguel Kokalla Maïga

Où sont le porte-parole du comité stratégique du M5-RFP, Dr Choguel K. Maïga, et d’autres membres de ce groupement fantôme ? Eux qui, à l’époque, avaient affaibli le pouvoir du président Ibrahim Boubacar Kéita, donnant une chance aux putschistes du 18 août 2020. Sans doute, ils sont en passe de berner le peuple malien et par la plus belle manière, quant à la réduction du train de vie de l’Etat et bien d’autres promesses. 

Nul n’est sans savoir que les institutions de la République du Mali, sont budgétivores. Elles sont de nos jours, les structures de l’Etat qui prennent la part du loin, dans les finances publiques annuelles. Elles sont lourdes et peuvent atteindre souvent les dizaines de milliards par an. Il suffit juste de faire un coup d’œil à la loi des finances pour confirmer cette thèse. Avant d’être dans l’épicentre de la chose publique, le président de la transition et l’actuel Premier ministre avaient tous les deux scander la réduction du train de vie de l’Etat, chose d’ailleurs que les Maliens dans son ensemble, avaient reproché au président IBK et ses gouvernements successifs.  De nos jours, les Maliens qui avaient tant espéré ce changement ont déchanté à cause de la mauvaise foi du gouvernement à respecter cet engagement.  Les dirigeants actuels ont-ils berné le peuple ? À cette question, on peut répondre par l’affirmative. Pour cause, aucun changement concret n’a été fait dans ce sens. Même le président-colonel Assimi Goïta, continue à rénover des salles de classe et faire des forages d’adduction d’eau dans certains coins du pays. L’erreur du président Goïta a été de ne pas sommer son Premier ministre de respecter cet engagement. Pourtant, le citoyen lambda, même le commun de mortel, sait aujourd’hui que ni le Conseil national de transition, ni gouvernement ne répond aux recommandations de la Charte établie, lors des concertations, pour la gestion de la transition. Au premier gouvernement de transition, Choguel avait dénoncé beaucoup d’irrégularités. Mais aux affaires aujourd’hui, il fait fi de ses propres engagements. Ce comportement de la plupart de nos hommes politiques bise la confiance entre les politiques et les électeurs. N’est-il pas temps que le peuple sanctionne ces politicards ?  Décidément, le président Assimi Goïta est interpellé. Il doit rappeler à son gouvernement cet engagement que le citoyen lambda attend toujours de lui.

On se rappelle encore lorsqu’il prêtait serment après le 24 mai 2021, l’ex commandant des forces spéciales disait : « Je m’emploierai à la réduction du train de vie de l’État. D’ores et déjà,  j’ai décidé d’allouer les 2/3 du fonds de souveraineté du Président soit 1,8 milliard de francs annuels aux ouvres  socio sanitaires notamment pour faciliter l’accès à l’eau potable et aux soins de santé primaires dans les zones difficiles de notre pays ».

Dramane Siaka

Mali Coura Media