PERSPECTIVES DES ELECTIONS DE 2022
Portrait-robot du futur Président de la République !
Bientôt, c’est la fin de la période transitoire au Mali. Un délai dont la communauté internationale et la Cedeao tiennent au respect. Les politiques qui ambitionnent de se lancer dans la course à la magistrature suprême se sont déjà dévoilés.
L’âge du futur Président du Mali doit se situer entre 40 et 65 ans. Cela est important parce que par expérience, nous savons que l’âge est un élément à ne pas négliger, même si la loi électorale n’a pas fixé de limite d’âge maximum pour être candidat aux fonctions de président de la République. Par contre, il y a une limite d’âge minimum pour prétendre auxdites fonctions. Selon l’article 143 de la loi électorale, nul ne peut être candidat aux fonctions de président de la République s’il n’est âgé d’au moins 35 ans à la date du scrutin. Il est clair que l’âge joue sur la mentalité et l’activité du futur président. Au Mali, à partir de 40, on devient responsable, mur et à 65 ans, on est sage et surtout lyrique. En Afrique, on constat que beaucoup de dirigeants, après 70 ans, devient enivre.
Le futur président ne doit pas être de double nationalité. Les Maliens ne confieront plus ce pays à une double nationalité. Il faut retenir qu’après le règne d’Ibrahim Boubacar Keita, surtout sa façon d’attachement à son deuxième pays et ses intérêts particuliers au préjudice du peuple malien, les Maliens sont unanimes de ne plus confié le pays a un binational. La double nationalité diminue la pression relative à la gestion du pouvoir. En cas de problème, le président peut éviter la justice par exil. Comme le cas Blaise Compaoré du Burkina Faso. Il doit être quelqu’un de connu, qui a déjà relevé des grands défis et doit avoir une expérience avérée dans la gestion des ressources humaines dans le domaine économique, social et culturel.
Il est nécessaire que les Maliens se réveillent afin d’aider le pays à se relever et choisir une future certaine pour la future génération dont cela se passe nécessaire pour le choix d’un bon président et que chacun de nous pensent au devenir de la nation malienne. Ainsi, le futur président doit avoir une expérience dans l’administration publique ou privée d’au moins 10 ans. En effet, les défis sont nombreux. Donc, il faut un homme capable de faire bouger les lignes. Notre pays doit forcément renaitre le plus rapidement possible de ces centres pour occuper sa place dans le concert des nations souveraines. Le futur Président doit être éloquent pour pouvoir traiter les intrigues du Mali sans complaisance, pour que le Mali retrouve sa dignité, ses lettres de noblesse et il doit pouvoir parler couramment au moins une langue nationale. Le futur Président doit avoir un casier judiciaire vierge comme cela a été exigé par la constitution. Le futur président doit pouvoir justifier l’origine de ses biens conformément à la loi. Cela est le seul chemin pour un Mali émergent.
L’expérience du futur Président est très importante. Sa façon de gérer les affaires publiques, sa façon de penser à la gestion publique, les plus importants sont : aucune candidature ne doit être valider sans un bon projet de société réalisable au Mali , une enquête de moralité pour tous les candidats à l’élection présidentielle faite par des hommes et des femmes qui ont la probité irréprochable. Parce que la responsabilité est un compas d’or, et tout le monde n’est pas fait pour le pourvoir.
Maï Diallo